MODERNE ART FAIR
Série « Intimity » de Claude Azoulay
Série « Alliances » de Victoire d’Harcourt »
Vernissage mercredi 20 octobre de 14h à 22h
Invitation VIP à contact@galeriehegoa.com
Du 21 au 25 octobre 2021, pendant la « semaine de l’art contemporain », Moderne Art Fair est un rendez-vous majeur dans le calendrier annuel des événements artistiques. Grâce à un positionnement fort conjuguant les grandes références de l’art du XXe siècle et l’art contemporain, les professionnels, amateurs et collectionneurs explorent un univers riche et foisonnant en quête de pépites et de valeurs sûres.
Claude Azoulay, janvier 1982 – © DR
Claude Azoulay a commencé son chemin de photographe immédiatement après avoir quitté le lycée, sans jamais lâcher l’appareil.
Assistant de Willy Rizzo pendant quelques mois en 1954, il continuera tout seul à nourrir sa passion de ses rencontres.
Il a dédié toute sa vie à la photographie et sa collection d’images a déjà fait l’objet d’expositions institutionnelles.
Grand portraitiste de notre temps, il a immortalisé les visages les plus connus du milieu mon-dain et politique. La plupart de sa carrière est liée à Paris Match, où il travaille jusqu’en 1996. Il a notamment été le photographe de François Mitterrand.
Donner la liste de ses « moments » de stars, c’est ouvrir une encyclopédie du cinéma ou du monde politique. Les plus grandes personnalités françaises ou étrangères de notre époque font fait partie de sa collection.
Le regard de Claude Azoulay est celui d’un témoin qui, pour un instant, participe à la vie intime du sujet qu’il immortalise. Il se laisse charmer par ces figures et il en reproduit l’intensité.
Le sujet au centre de sa photographie a toujours été l’homme :
« Bonheurs, amours, joies, fêtes, guerres catastrophes naturelles, rien de ce qui concerne l’homme ne m’est étranger.» Claude Azoulay





Victoire d’Harcourt
Au départ, il s’agit de ronds bien sages, enchevêtrés gentiment les uns dans les autres. Solides et sûrs d’eux-mêmes. Solidaires et unis pour toujours. Quoi de plus tranquillisant que ces liens indéfectibles, indissolubles, qui donnent le sentiment que rien ne pourra les séparer. Tout paraît tellement établi et tellement durable. Nous voilà bien rassurés.
Pourtant, à bien y regarder, cette toute puissance est plus fragile qu’il n’y paraît et ces grands ronds ne tiennent qu’à un fil. Unis ou libre ? Il est trop tard, l’artiste a choisi. Impossible de se séparer au risque de tout casser. La quête de la liberté est impossible. Nous voilà menottés, aliénés. Le travail de Victoire d’Harcourt exprime souvent un double sentiment qui lie à la fois la force et la fragilité dans un ensemble dont l’équilibre est précaire. Ce ne sont pas tant les liens entre eux qui posent problème, c’est ce sur quoi ils reposent.
Les oeuvres de Victoire d’Harcourt ont rejoint des collections françaises et internationales, privées et institutionnelles.




