Après son immense succès en septembre 2017, Sophie Le Roux revient à la galerie HEGOA !
Exposition « le Jazz au bout des doigts » du 06.09.19 au 26.10.19 avec un spécial Hommage à Didier Lockwood
Conférence et hommage à Didier Lockwood jeudi 3 octobre de 19h30 à 21h animée par Lionel Eskenazi, journaliste spécialisé en Musique.
Découvrir Sophie Le Roux
Sophie Le Roux est devenue au fil des années la partenaire privilégiée des musiciens et de leurs producteurs sur les plus grandes scènes européennes, illustrant tour à tour articles de presse, livres, affiches ou pochettes de disques.
Son travail a été présenté lors d’expositions organisées par le Théâtre de Chaillot, le New Morning, la Villette, les Instituts Français, la Bourse Internationale de la Photographie, la Maison de la photographie et de l’Image ainsi qu’à l’étranger, à Madagascar, à l’Ambassade de France en Andorre, à l’Institut Français de Barcelone, au Festival Do’ Art de Doha au Qatar et, récemment, à Rennes, au Ministère de l’Economie et des Finances à Paris, au club de jazz Le Petit Journal de Quimper, à Bruxelles et à Reus près de Tarragone en Espagne.
Sophie Le Roux revient à la Galerie HEGOA nous présenter de nouvelles images de sa série d’auteur dédiée aux mains des musiciens de jazz. L’occasion de retrouver également les plus belles photographies de cette collection unique.
L’exposition est aussi dédiée à la mémoire du violoniste Didier Lockwood qui nous a quitté subitement le 18 février 2018. Révélé par la scène jazz-rock des années 1970 avec les groupes Magma et Zao, Didier Lockwood réussi peu à peu à s’imposer dans le paysage musical, devenant un représentant majeur du jazz français à l’international, à travers une carrière rythmée par près de 4 500 concerts et plus de 35 enregistrements. Il s’illustre notamment aux côtés de grands artistes tels que Miles Davis, Herbie Hancock, Barbara ou Richard Galliano.
« J’ai découvert Sophie Le Roux à Arles en juillet 2016 et j’ai été subjuguée par la puissance de ses photos, leur poésie et les émotions qu’elles révèlent. Passionnée de Jazz, j’ai cherché les noms des artistes que j’appréciais pour découvrir une autre facette d’eux-mêmes, souvent dissimulées dans le halo de la scène : leurs mains si expressives. J’ai choisi de présenter son travail pour faire partager ce beau voyage dans l’univers du Jazz, au bout des doigts. » Nathalie Atlan Landaburu
« Sophie Le Roux, on ne la voit pas. Discrète, elle n’est pas de ces encombrants ludions qui s’imposent au spectacle et en imposent aux spectateurs du premier rang.
Elle se tient à carreau, dans l’ombre, avant de prendre ses clichés toujours sans flash, bien quand il faut, pas avant ni après, avec une rigueur et une parcimonie du déclic que les prises de vue numériques frénétiques et staccato nous avaient presque faites oublier.
Dans ces moments de capture, tout entière à son regard, Sophie ignore le monde. Elle travaille. Pendant la prise de vue, Sophie est réduite à son geste, oubliant tout, même la musique pendant l’instant fugace où son propre regard fixe celui du musicien, son geste, sa joie, ses angoisses. Dans les années 80, Sophie découvre la vérité des images et la rigueur créative. Elle commence à buriner son œuvre dans les clubs de jazz parisiens.
C’est au Petit Journal et au New Morning, deux lieux de spectacle dont elle est aujourd’hui la mémoire vivante, que, montrant ses images à Claude Nougaro, Michel Petrucciani, Henri Salvador ou Stéphane Grappelli, elle découvre comment partager son amour de l’image avec les artistes qu’elle photographie…
Depuis quelques années, Sophie Le Roux focalise son regard singulier sur les mains des musiciens, mettant à nu ces travailleuses, dévoilant leur anatomie fissurée, leurs attitudes et les ornements dont elles se parent. »
Jean Delmas
Vernissage jeudi 5 septembre au soir avec les guitaristes Pierre Manetti et Julien Cattiaux


