Photographe engagé dans le réel depuis le début des années 90, Grégoire Korganow documente notamment la condition des mal-logés, des sans-papiers, des alcooliques, des prisonniers et encore celle des Indiens Mapuches au Chili ou des victimes irakiennes…

Il a développé d’emblée une écriture visuelle de la lutte, faisant se rejoindre des mouvements contraires : soumission et émancipation, présence et disparition, immobilité et mouvement, réalité et fiction.
Cette exposition « Corps à l’Oeuvre », première monstration complète du travail de Grégoire Gorkanow sur la danse, est l’occasion d’une rétrospective inédite rassemblant plusieurs de ses travaux sur le corps et le mouvement.

Elle rassemble ses 3 séries :

« Sortie de scène », créée en  2014 avec Jean-Paul Montanari du festival Montpellier Danse pour lequel il saisit la danse en creux sur le corps immobile des interprètes du monde entier, juste après la fin de la performance.

« Un temps de rêve », avec les résidents d’une maison de retraite àqui Grégoire Korganow a demandé de lui raconter leurs rêves plutôt que leurs souvenirs. A la question « à quoi rêvez-vous ? » les résidents sont invités à convoquer leurs désirs, en même temps que leurs craintes. Le corps fragile des personnes âgées ne leur permet plus de se mouvoir librement et il a proposé à sept danseurs contemporains d’interpréter sept des rêves contés, dans le parc centenaire de la résidence.

La dernière série « L’instant d’avant » est le fruit d’une commande inédite pour Chaillot – Théâtre National de la Danse à Paris avec les danseurs du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.